les dangers des gélules

Les dangers des gélules végétales

Pourquoi cet article ? En discutant avec une amie sur les compléments alimentaires, elle est en venue à me parler des enrobages et leurs effets.
Etant alertée sur le sujet, j’ai fait des recherches…

C’est vert, ce n’est pas naturel.

Dans les composés de compléments alimentaires « Bio », nous retrouvons le terme « gélules végétales » mais quels dangers se cachent derrière ce terme marketing ?

Nous imaginons que c’est bio car de couleur verte que c’est naturel !

Gélules végétales, quelle est la réalité du danger ?

La réalité est tout autre, voici les dénominations et leur signification :

Ce n’est pas bio car non agricole et transformé. Il s’agit d’un polymère semi-synthétique, obtenu par le traitement de fibre végétale, de bois et de cellulose. Il est moins digérable que la gélatine avec un risque de rester coller à l’œsophage.

Des allergies et des problèmes digestifs ont été rapportés suite à la prise de ces gélules. Le solvant utilisé dans la composition de ses gélules, l’oxyde propylène s’est révélé être cancérigène.

En Europe, c’est autorisé dans les produits bio mais exclues du pourcentage d’ingrédients Bio de la composition du produit.

Je vous joins un article de Jean-Pierre PERRAUD paru dans le magazine Votre Santé en Janvier 2003 (N°40) qui explique pourquoi certains laboratoires se sont tournés vers les gélules de porc ou de poisson.

Le ministère de la Santé et la pharmaco-vigilance rappellent aux industriels et aux particuliers quelles sont les mesures de prudence à respecter en ce qui concerne l’utilisation des gélules végétales. En effet, il semble que la cellulose colloïdale, qui sert à fabriquer les gélules végétales, présente en usage prolongé, une certaine toxicité pour les reins (néphrotoxicité). Plusieurs cas d’hématuries (sang dans les urines), de pyonéphroses (suppuration des cavités excrétrices et du parenchyme rénal) ont été rapportés dans la presse médicale. Les coupables seraient les solvants chimiques résiduels : propyliques et surtout méthyliques dont la toxicité est bien connue.

Rappelons que l’engouement restreint pour les gélules végétales existe surtout depuis l’apparition de la maladie de la « vache folle », tout simplement parce que la présence de gélatine animale, dans les gélules « classiques », suscite beaucoup d’interrogations chez les consommateurs.

Il faut savoir que les gélules Codex (pharmaceutiques) sont faites avec de la gélatine qui est extraite du collagène, protéine fibreuse naturelle. La gélatine, qui contient jusqu’à 85% de protéines, est obtenue principalement avec de la peau de boeuf (et non avec la moelle osseuse, comme certains le prétendent à tord, par méconnaissance). Dans l’hypothèse non démontrée qu’un agent infectieux se trouverait mêlé aux matières premières employées pour la fabrication de la gélatine, celui-ci ne pourrait résister aux nombreux traitements thermiques (température de fusion) et il serait instantanément détruit.

Les gélules végétales de type HMPC sont composées d’une forme relativement purifiée de cellulose, obtenue à partir de pulpe de bois (prélevée sur les forêts), qui est mise en réaction avec de la soude. La cellulose traitée par la soude est alors mise en contact avec du chlorométhane et de l’oxyde de propylène pour produire l’hydroxypropylméthycellulose. Le produit est alors purifié, moulu et transformé en une poudre fine et uniforme ou transformé en granulés. A ce granulé, on ajoute de l’eau (5% environ) pour obtenir une pâte qui sert à la fabrication des gélules. Ces gélules sont bien « d’origine végétale » comme le gasoil que l’on met dans une voiture est d’origine naturelle et minérale.

Enfin, il faut savoir que les gélules végétales en hypromélose n’ont qu’une diffusion confidentielle alors que les gélules de gélatine sont utilisées, chaque année, à des milliards d’unités et sans problème depuis un demi-siècle.

Beaucoup de personnes ont peur des gélules en gélatine animale alors qu’elles consomment tous les jours de la gélatine, sans même le savoir. On trouve ainsi de la gélatine dans les bonbons que vous donnez à vos enfants ou petits-enfants. Et on en trouve également dans les plats préparés de l’industrie agro-alimentaire.

Les gélules à la Chlorophylle sont des gélules en gélatine, les industriels y rajoutent un colorant vert de chlorophylle. L’idée est toujours la même fait croire aux clients que c’est végétale, naturelle et puis, c’est moins cher…
Alors attention, lire les étiquettes et les compositions..

Jean-Pierre PERRAUD

Quelle gélule puis je prendre ?

Le pullulane est un sucre complexe produit à partir d’amidon par le champignon Aureobasidium pullulans. Il sert d’épaississant, de petits films rafraîchissants pour l’haleine (à laisser fondre sur la langue) ou dans certains compléments alimentaires.
En 2004, l’Autorité européenne de sécurité alimentaire (Efsa) n’a pas fixé de dose journalière admissible (DJA), jugeant sans risque la consommation du pullulane aux niveaux d’usages actuels.
Par ailleurs, une fois dans l’organisme, il se dégrade en 30 min.

Il n’y a pas de modification chimique à sa fabrication, aucun élément synthétique ne s’ajoute à sa composition.

Elle est non-allergène, non-pathogène et non-cancérigène. Des études ont été faites et l’ont prouvés.

Alors faîte attention, lorsque vous prenez des médicaments et des compléments alimentaires, prenez  le temps de contrôler la composition de l’enrobage.

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